Ce matin, l’USDA publiait les données d’exportations de porcs pour le mois de février. Sans surprise, ces dernières étaient à la hauteur des derniers mois exceptionnels avec un total de 658.2 millions de livres en hausse de 45.5% sur un an. Toutefois, on observe une légère baisse sur le mois précédent de 0.8%. Depuis le sommet record de tous les temps en décembre dernier, c’est un deuxième recul mensuel consécutif. Pour les deux premiers mois de l’année la croissance annuelle atteint maintenant 42%.
La Chine a vu ses volumes d’achat de février multipliés par 6 sur ceux de l’an dernier. Cette dernière accapare maintenant un peu plus de 30% de tous les volumes exportés contre seulement 6.2% au début de 2019. Autre point positif, l’ensemble des principaux acheteurs ont vu leur volume en hausse exception faite de la Corée du Sud qui affiche une baisse de 11.6% sur le volume de février 2019.
Compte tenue de l’important volume d’achat chinois, les parts de marché de l’ensemble des autres destinations sont en baisse malgré une augmentation de leur volume d’achat. Malgré la présence de PPA en Corée du Sud, il semblerait que ne ce soit toujours un facteur de croissance des achats. Parmi les autres destinations, on observe un recul important des volumes achetés par la Colombie et les Philippines de l’ordre de 29%.
Pour le mois de mars, lorsque l’on regarde les rapports hebdomadaires, le volume final devrait être assez semblable à celui des derniers mois. Toutefois, avec le ralentissement sans précédent de l’économie mondiale la suite des choses est beaucoup moins évidente. La demande pour le secteur des viandes pourraient être affectée et c’est du moins ce que le marché à terme nous envoie comme signal.