Faits saillants de la dernière semaine pour le secteur du porc.
- le prix moyen payé au Québec à 153.18 $/100 kg aura connu un recul dans la dernière semaine sur la baisse de sa référence américaine malgré le recul de la devise canadienne face à sa contrepartie américaine
- depuis le début de l’année on observe une baisse de 25 $/100 kg sur le prix obtenu versus celui de 2018 sur la même période à 153 $/100 kg
- le prix se maintient toujours sous les plus bas prix des 5 dernières années malheureusement comme on peut le voir sur le premier graphique
- après avoir connu un début de semaine sur les chapeaux de roues avec une hausse limite pour le contrat d’avril, on termine la semaine en baisse alors que le marché physique continue de faire pression terminant la semaine en baisse également
- le prix au comptant du côté américain est en baisse à 56.65 $US/100 lbs ainsi que la découpe à 65.17 $US/100 lbs, rien pour stimuler les abattoirs à hausser leurs mises pour acheter des porcs alors que leur marge continue de se rétrécir
- comme on pouvait s’y attendre, les abattages de cette semaine se maintiennent au-dessus de 2.5 millions de têtes et terminent en hausse de 5.3% sur des poids de vente équivalent même un peu au-dessus de ceux de l’an dernier à la même semaine, ce qui explique en grande partie la déprime actuelle des prix sur le marché physique
- la PPA en Chine ne laisse toujours pas transparaître de hausse de la demande, le prix du porc en Chine est à son plus bas depuis l’été dernier envoyant un signal plutôt négatif sur le marché international à ceux qui espérait voir une hausse rapide de la demande chinoise
- les exportations du 20 au 27 décembre 2018 ont atteint 21 200 tonnes portant la hausse moyenne depuis le début de l’année 2018 à 6.3%, en ligne avec les prévisions de l’USDA
- Ce midi l’USDA a publié la mise à jour de son bilan mensuel d’offre et de demande, l’organisme a revu à la baisse sa prévision de croissance pour 2019 qui se situerait maintenant à 3.9%, il serait bon de souligner que ça représente tout de même 1% de plus qu’en 2018 et ce serait la 4ème année d’affilée que la production enregistrerait un record, la demande devra être au rendez-vous pour espérer un rebond des prix durables