Voici le topo des exportations hebdomadaires de viandes américaines pour la semaine du 31 mai au 6 juin 2019.
PORC
- les ventes hebdomadaires de la semaine dernière ont totalisé 23 200 tonnes, une valeur légèrement sous la moyenne observée depuis le début de l’année et en baisse d’un peu plus de 10 000 tonnes sur la semaine précédente
- les ventes hebdomadaires cumulées sont maintenant en avance de 28% sur celles de l’an dernier à pareille date grâce aux achats importants que la Chine a effectué de façon sporadique depuis le début de l’année laissant également un important volume vendue non livré
- la Chine (2 400 T) était plus discrète la semaine dernière dans ses achats alors que cette dernière était exclue du top 3 des principaux acheteurs qui était composé de l’Australie (5 000 T), le Mexique (4 400 T) et le Japon (3 400 T)
- les exportations hebdomadaires sont affichent actuellement une hausse de 5.6% sur celles de l’an dernier, fait à noter l’USDA a revu à la hausse sa cible de croissance des exportations pour 2019 dans la publication de son dernier bilan mensuel d’offre et de demande alors que cette dernière se situe à 10.2%
- l’avance actuelle dans les ventes cumulées et l’anticipation d’une hausse de la demande pour la 2ème moitié de 2019 semblent justifier cet ajustement même si pour les 4 premiers mois de l’année les exportations américaines affichent une baisse de 4.5% pour l’instant
BŒUF
- pour le bœuf, les ventes hebdomadaires à l’exportation étaient assez semblables à celles de la semaine précédente avec un volume de 16 500 tonnes, une valeur toutefois sous la moyenne observée depuis le mois de janvier
- les ventes cumulées affichent une hausse de 2.6% sur celles de 2018 alors que l’USDA prévoit une faible hausse de 0.2% pour cette année selon sa dernière estimation
- les volumes de ventes les plus importants à s’inscrire dans le carnet de commande étaient à destination du Japon (8 900 T), du Mexique (1 800 T) et du Canada (1 300 T)
- malgré des ventes en hausse les livraisons affichent toujours un retard de 8.5% sur celles de l’an dernier sur la même période