REMARQUE: La version française est une traduction de l’original en anglais à titre informatif uniquement
La baisse des tarifs chinois est intéressante, mais les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine vont continuer avec les tarifs et les questions en cours sur les capacités d’achat de la Chine – Les marchés étaient seulement légèrement impressionnés par l’annonce de la Chine jeudi d’une réduction de moitié de ses tarifs sur 75 milliards de dollars de biens américains comme une partie apparente de ses obligations dans le traité de commerce de la phase 1. Cette réduction tarifaire entrera en vigueur le 14 février, ce qui est le jour où l’accord commercial de phase 1 entre en vigueur et le même jour que les États-Unis réduiront leurs tarifs de moitié à 7,5% sur 120 milliards de dollars de produits chinois.
La réduction tarifaire de la Chine était un pas dans la bonne direction, mais ne représentent pas de nouveaux progrès dans les relations commerciales américano-chinoises. En effet, les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine se poursuivront et les marchés restent sceptiques quant à savoir si la Chine sera en mesure de répondre à ses lourdes exigences d’achat en vertu de l’accord commercial de phase un, surtout maintenant que l’économie chinoise a pris un coup dur en raison du coronavirus. Il n’est pas clair si le président Trump acceptera tout retard concernant les achats de produits américains de la part de la Chine.
Les entreprises chinoises ont déjà commencé à retarder l’achat de matières premières en raison du coronavirus, ce qui augmente le risque que la Chine aura probablement du mal à respecter cette année les exigences d’achat d’un accord commercial. Le China National Offshore Oil Corp, le plus grand acheteur de GNL du pays, a déclaré force majeure jeudi sur certaines cargaisons de GNL, bien que le vendeur, Total SA, ait rejeté la demande. Aussi, la fonderie chinoise de cuivre Guangxi Nanguo a utilisé la clause force majeure pour essayer de refuser la livraison de certaines matières premières. L’accord commercial de phase un entre les États-Unis et la Chine prévoit une disposition de force majeure que la Chine devrait utiliser pour essayer de retarder au moins ses exigences d’achat.
Alors que les réductions tarifaires des États-Unis et de la Chine le 14 février sont un pas dans la bonne direction, il n’en reste pas moins que de lourds tarifs rester en place même après le 14 février et continueront d’embourber les relations américaines et chinoises, et ainsi causer des problèmes dans la chaîne d’approvisionnement. Les États-Unis maintiendront des tarifs sur 370 milliards de dollars des produits chinois et la Chine maintiendra les tarifs sur 110 milliards de dollars de marchandises américaines, sauf pour les exemptions permettant à la Chine de répondre à ses exigences d’achat de produits américains. Il n’y a pratiquement aucune chance que ces tarifs soient supprimés avant l’élection de novembre, soit avant qu’un nouveau Président américain ne soit élu ou réélu! Le président Trump négociera un accord commercial de phase deux ou le président démocrate nouvellement élu pourrait supprimer peut-être les tarifs.
La Russie rechigne à l’OPEP + concernant la baisse de production demandée- Après trois longues journées de discussions, le comité technique OPEP + a recommandé une nouvelle réduction de la production de 600 000 bpd en réponse à la chute de la demande de pétrole du au coronavirus chinois. Cette réduction de la production permettrait de compenser la perte sur le prix. L’OPEP prévoit un excédent d’approvisionnement en pétrole d’environ 600 000 bpj au T1 et 1 million de bpj au T2. Bloomberg News a a rapporté que la demande de pétrole brut de la Chine avait déjà plongé de 20%. Jeudi, les prix du pétrole brut n’ont bénéficié que d’un soutien limité suite à la recommandation du comité technique. Le ministre russe de l’Énergie, M.Novak a déclaré que la Russie avait besoin de plus de temps pour évaluer impact de l’épidémie virale.
La Russie résiste à une réduction d’urgence de la production et semble plutôt espérer que le groupe pourra sortir ses 1,7 millions de bpj actuels et négocier une baisse de production pour le deuxième trimestre. L’OPEP + se réunira en mars pour décider de ses niveaux de production au T2.
Le rapport de la création d’emploi aux Etats-Unis devait montrer une augmentation respectable du nombre d’emplois en janvier, avant que les effets du coronavirus ne frappent – Le consensus est que le rapport d’aujourd’hui montre une augmentation de +160 000 des emplois, en hausse par rapport au faible rapport de décembre de +145 000 mais inférieur à la moyenne sur 3 mois de +184 000 et sur 12 mois +176 000. Le rapport de mercredi de Jan ADP +291 000 était beaucoup plus fort que les attentes du marché +158 000 et a soutenu les attentes d’une bonne création d’emploi publié aujourd’hui.
Les embauches américaines en janvier devraient rester relativement fermes depuis que la confiance des entreprises s’est améliorée avec l’accord commercial américano-chinois annoncé à la mi-décembre. Le coronavirus n’est devenu un gros problème qu’à la mi-janvier. Cela signifie que tout ralentissement de l’embauche dû au virus est peu avant la mi-février puisque le processus d’embauche prend quelques semaines avant de déboucher sur une donnée réelle signalée dans le rapport du gouvernement. Le consensus est que le taux de chômage publié aujourd’hui pour janvier soit inchangé par rapport au creux de 3,5% sur 50 ans observé en novembre-décembre. La Fed prévoit que le taux de chômage a atteint un creux et se déplacera latéralement cette année, puis pourrait grimper légèrement à 3,6% fin 2021 et à 3,7% d’ici la fin de 2022. La Fed prévoit que le marché du travail restera serré dans les années à venir avec un taux de chômage restant inférieur à son estimation à la moyenne des dernières années soit de 4,1%.
Le resserrement du marché du travail devrait en théorie mettre une certaine pression à la hausse sur les salaires. Cependant, la croissance des salaires reste stable avec des hausses modérées. Le consensus, pour le salaire horaire moyen de janvier, devrait augmenter légèrement pour atteindre + 3,0%.
FRÉDÉRIC HAMEL, CFA Stratège de Marché / Market Strategist Trading desk: (514) 218-6888 Mobile: (514) 449-8993 Fax: (514) 932-7340 R.J. O’Brien & Associates Canada Inc 1250 Boul René Lévesque Ouest, Bureau 4120 Montréal, Québec H3B 4W8 www.rjobrien.ca
Avertissement : Le contenu et les opinions exprimés dans le présent commentaire sont uniquement ceux de l’auteur(s) et ne sont pas nécessairement partagés par R.J. O’Brien & Associés Canada Inc. Les données et observations présentées ici ne sont fournies qu’à titre informatif et ne doivent pas être interprétées comme une indication ou garantie de rendement futur des marchés concernés. Le risque de perte dans les contrats à terme ou les options sur marchandises peut être important et ne convient pas à tous les investisseurs. Contactez votre représentant de compte pour plus d’informations sur ces risques. Les informations et les opinions contenues dans le présent document proviennent de sources jugées fiables, mais ne sont pas garanties quant à leur exactitude ou leur exhaustivité. Veuillez examiner soigneusement votre situation financière avant de prendre des décisions de transaction. R.J. O’Brien & Associés Canada Inc. est un membre de l’Organisme Canadien de Réglementation du Commerce des Valeurs Mobilières (OCRCVM) et le Fonds Canadien de Protection des Épargnants (FCPE).
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RJO – Commentaire économique – 7 février 2020
Publié le 2/6/2020 8:20 PM
REMARQUE: La version française est une traduction de l’original en anglais à titre informatif uniquement
La baisse des tarifs chinois est intéressante, mais les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine vont continuer avec les tarifs et les questions en cours sur les capacités d’achat de la Chine – Les marchés étaient seulement légèrement impressionnés par l’annonce de la Chine jeudi d’une réduction de moitié de ses tarifs sur 75 milliards de dollars de biens américains comme une partie apparente de ses obligations dans le traité de commerce de la phase 1. Cette réduction tarifaire entrera en vigueur le 14 février, ce qui est le jour où l’accord commercial de phase 1 entre en vigueur et le même jour que les États-Unis réduiront leurs tarifs de moitié à 7,5% sur 120 milliards de dollars de produits chinois.
La réduction tarifaire de la Chine était un pas dans la bonne direction, mais ne représentent pas de nouveaux progrès dans les relations commerciales américano-chinoises. En effet, les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine se poursuivront et les marchés restent sceptiques quant à savoir si la Chine sera en mesure de répondre à ses lourdes exigences d’achat en vertu de l’accord commercial de phase un, surtout maintenant que l’économie chinoise a pris un coup dur en raison du coronavirus. Il n’est pas clair si le président Trump acceptera tout retard concernant les achats de produits américains de la part de la Chine.
Les entreprises chinoises ont déjà commencé à retarder l’achat de matières premières en raison du coronavirus, ce qui augmente le risque que la Chine aura probablement du mal à respecter cette année les exigences d’achat d’un accord commercial. Le China National Offshore Oil Corp, le plus grand acheteur de GNL du pays, a déclaré force majeure jeudi sur certaines cargaisons de GNL, bien que le vendeur, Total SA, ait rejeté la demande. Aussi, la fonderie chinoise de cuivre Guangxi Nanguo a utilisé la clause force majeure pour essayer de refuser la livraison de certaines matières premières. L’accord commercial de phase un entre les États-Unis et la Chine prévoit une disposition de force majeure que la Chine devrait utiliser pour essayer de retarder au moins ses exigences d’achat.
Alors que les réductions tarifaires des États-Unis et de la Chine le 14 février sont un pas dans la bonne direction, il n’en reste pas moins que de lourds tarifs rester en place même après le 14 février et continueront d’embourber les relations américaines et chinoises, et ainsi causer des problèmes dans la chaîne d’approvisionnement. Les États-Unis maintiendront des tarifs sur 370 milliards de dollars des produits chinois et la Chine maintiendra les tarifs sur 110 milliards de dollars de marchandises américaines, sauf pour les exemptions permettant à la Chine de répondre à ses exigences d’achat de produits américains. Il n’y a pratiquement aucune chance que ces tarifs soient supprimés avant l’élection de novembre, soit avant qu’un nouveau Président américain ne soit élu ou réélu! Le président Trump négociera un accord commercial de phase deux ou le président démocrate nouvellement élu pourrait supprimer peut-être les tarifs.
La Russie rechigne à l’OPEP + concernant la baisse de production demandée- Après trois longues journées de discussions, le comité technique OPEP + a recommandé une nouvelle réduction de la production de 600 000 bpd en réponse à la chute de la demande de pétrole du au coronavirus chinois. Cette réduction de la production permettrait de compenser la perte sur le prix. L’OPEP prévoit un excédent d’approvisionnement en pétrole d’environ 600 000 bpj au T1 et 1 million de bpj au T2. Bloomberg News a a rapporté que la demande de pétrole brut de la Chine avait déjà plongé de 20%. Jeudi, les prix du pétrole brut n’ont bénéficié que d’un soutien limité suite à la recommandation du comité technique. Le ministre russe de l’Énergie, M.Novak a déclaré que la Russie avait besoin de plus de temps pour évaluer impact de l’épidémie virale.
La Russie résiste à une réduction d’urgence de la production et semble plutôt espérer que le groupe pourra sortir ses 1,7 millions de bpj actuels et négocier une baisse de production pour le deuxième trimestre. L’OPEP + se réunira en mars pour décider de ses niveaux de production au T2.
Le rapport de la création d’emploi aux Etats-Unis devait montrer une augmentation respectable du nombre d’emplois en janvier, avant que les effets du coronavirus ne frappent – Le consensus est que le rapport d’aujourd’hui montre une augmentation de +160 000 des emplois, en hausse par rapport au faible rapport de décembre de +145 000 mais inférieur à la moyenne sur 3 mois de +184 000 et sur 12 mois +176 000. Le rapport de mercredi de Jan ADP +291 000 était beaucoup plus fort que les attentes du marché +158 000 et a soutenu les attentes d’une bonne création d’emploi publié aujourd’hui.
Les embauches américaines en janvier devraient rester relativement fermes depuis que la confiance des entreprises s’est améliorée avec l’accord commercial américano-chinois annoncé à la mi-décembre. Le coronavirus n’est devenu un gros problème qu’à la mi-janvier. Cela signifie que tout ralentissement de l’embauche dû au virus est peu avant la mi-février puisque le processus d’embauche prend quelques semaines avant de déboucher sur une donnée réelle signalée dans le rapport du gouvernement. Le consensus est que le taux de chômage publié aujourd’hui pour janvier soit inchangé par rapport au creux de 3,5% sur 50 ans observé en novembre-décembre. La Fed prévoit que le taux de chômage a atteint un creux et se déplacera latéralement cette année, puis pourrait grimper légèrement à 3,6% fin 2021 et à 3,7% d’ici la fin de 2022. La Fed prévoit que le marché du travail restera serré dans les années à venir avec un taux de chômage restant inférieur à son estimation à la moyenne des dernières années soit de 4,1%.
Le resserrement du marché du travail devrait en théorie mettre une certaine pression à la hausse sur les salaires. Cependant, la croissance des salaires reste stable avec des hausses modérées. Le consensus, pour le salaire horaire moyen de janvier, devrait augmenter légèrement pour atteindre + 3,0%.
FRÉDÉRIC HAMEL, CFA
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