Aujourd’hui le 23 janvier
• Les manifestations véganes
• La resilience du CBOT
• Banque du Canada: ralentissement en 2020?
Les manifs.
Selon moi vandaliser le commerce des gens honnêtes n’est pas le meilleur moyen pour faire avancer sa cause. C’est mon opinion, je ne m’éterniserai pas la dessus. Moi je suis très fier de notre agriculture au Québec, et donc par extension tous les autres maillons de la chaine agro-alimentaire. Si les bons restos de la ville sont capable d’offrir un solide menu c’est parce qu’ils ont des solides produits de qualité. Il faut se féliciter de temps en temps. Je pense même qu’on domine internationalement en matière d’innovation, de biodiversité, de bande riveraine, de semis direct avec intercalaire, de bien-être animal et de lutte contre les changement climatiques. Grand-père ça le fait capoter de voir ça – quand il écoute les nouvelles ou lit le journal croit moi qu’il va t’en parler de ce qu’il penses des manifesteux. M’enfin. Ceci étant dit, je doute que d’aller gommer la porte des restaurant de Mourrial va faire avancer la cause. C’est comme les petits groupes marginaux qui escaladent le Pont Jacque Cartier ; j’ai déjà oublié leur nom et leur cause, mais eux ils ont encore leur casier judiciaire.
Mais quand il y a de l’homme il y a de l’hommerie – on est bon avec les doubles standards, surtout quand c’est pour faire une piasse de plus…. Être végane par choix environnemental c’est cute, mais ta photo de voyage à Cuba et son jet-fuel me fait r’virer les yeux au grand complet. Décider de moins offrir de produit laitier dans ses chaines de café pour réduire l’emprunte carbone mais continuer de les servir dans une cup en papier-plastique. Des affaires de même ça me tue – c’est marketing.
Je ne suis pas nono. Les cause environnementales sont importantes et les changements climatiques aussi. J’en fait partie ; les sacs d’épicerie et les bouteille d’eau j’en achète presque plus. La science est basée sur des fait et non des opinions et le comportement des consommateur va forcément être influencé. Je pense que prétendre le contraire est une erreur. Est-ce que le mouvement des boulettes de viande-pas-d’viande va rester ou c’est une mode comme les coupes Longueuil des années 80? À en croire les études et les statistiques qui nous sont présenté dans les différentes conférence, j’ai bien l’impression que ça va rester pour un petit bout. Une boulette pas-possible ne va pas remplacer mon bacon, en tout cas pas pour moi, no way – mais je suis convaincu que ça va rentrer dans les frigos des gens. Ne pas savoir s’adapter est un risque énorme; parlez-en à Blockbuster qui pensait que rien allait battre les cassettes pis les DVD ou Kodak que pensait que le digital n’allait jamais faire sa place. M’enfin.
Ou c’est je m’en allais avec ça? J’sais pu. Mais je vais aller m’cuisiner un bon filet mignon de porc à l’érable et rendre Ricardo jaloux de mes skills de cuisinier. J’vais même finir la soirée avec un grand verre de lait et tenter de résister à la tentation de me clancher la rangée d’biscuit au complet.
La résilience du CBOT.
Les prix des grains ont progressé de manière intéressante depuis la baisse marqué de la semaine passée. Je dis résilient parce qu’on est revenu au même point qu’on était sans que la situation n’aille changé pour autant. Le deal avec la Chine est toujours aussi poreux, les achats massifs ne sont toujours pas apparu, l’USDA n’a pas modifié son bilan offre demande. Au lieu de dire que le marché est résilient j’aurais aussi pu dire qu’il est bipolaire comme les fans du Canadiens. L’équipe va en gagner une couple de suite et on s’excite, la ville devient complètement hockey et oh-my-god-ca-sent-la-coupe. On en perd une couple de suite, mets ca à 98.5 FM, prend toi une bonne tasse de thé pis écoute Ron jouer au psychologue et les fe-fanne échanger l’équipe au complet.
Ceci étant dit je trouve qu’il y a quand même des points encourageant pour le marché des grains, mais je pense que ça passe par l’exportation – et donc, de la Chine.
Récemment le cours de l’éthanol à la bourse s’est fait planter, et le prix du maïs est resté stable, ce qui entraine une forte réduction des marges de transformation. L’éthanol pourrait tourner au ralenti si cela se poursuit. L’éleva va bien, mais augmenter le cheptel ne se fait pas en criant ciseau; ça prend du temps et de l’investissement tandis que l’usine d’éthanol et l’exportation peut (plus facilement) se revirer. Donc la valve la plus importante, et aussi la plus incertaine, c’est l’exportation.
Banque du Canada, taux directeur et dollar CAD
La banque hier a laissé les taux inchangé, comme c’était largement attendu – pas de surprise là. Par contre dans son discours et durant la période de question le gouverneur de la Banque Stephen Poloz a affirmé que les indicateurs de l’économie canadienne étaient décidément mitigés et que la Banque n’excluait pas la possibilité de baisser les taux au besoin. La faiblesse de l’économie canadienne en Nov-Dec a laissé la Banque peu combattive et la possibilité d’une coupe de taux, a su faire baisser la valeur du dollar canadien contre le USD. Actuellement à 76$ USD, le huard est essentiellement dans le même range depuis un certain temps.
Tableaux de prix
SIMON BRIÈRE
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