Dans la mise à jour de son bilan mensuel d’offre et de demande de l’USDA publié vendredi dernier, l’organisme a fait quelques modifications en ce qui concerne la production porcine américaine de 2019 et celle de 2020. Débutons par le 4ème trimestre de 2019 qui a été révisé à la baisse avec une production totale de 7.48 milliards de livres pour une croissance de 6.4% sur le même trimestre de 2018. La production totale de 2019 aurait terminé l’année sur une croissance annuelle de 5% avec une production record de 27.639 milliards de livres.
On débuterait l’année 2020 avec une croissance de 5% de la production au premier trimestre avec un total de 7.180 milliards de livres, un record pour cette période de l’année. Pour l’année 2020, la croissance serait légèrement plus modérée avec une augmentation de 3.6% pour une production record de 28.645 milliards de livres. Cela signifie que de 2019 à 2020, les américains pourraient produire 1 milliards de livres de plus qu’il faudra écouler à l’international car la consommation par habitant est prévue légèrement en baisse à 52.5 lbs. De leur côté, les exportations sont prévues en hausse 12.8% avec un volume record de 7.1 milliards de livres et elles représenteraient alors 25% de la production américaine.
En plus du porc, la production américaine de bœuf et de volaille sont attendues en hausse pour 2020 avec des hausses de respectivement 1% et 3%. Ce qui porterait l’offre totale de viande rouge et volaille à une record de 107.8 milliards de livres pour une hausse de 2.8% ce qui représenterait tout près de 3 milliards de livres de plus. De ce nombre seule la consommation de viande de poulet à griller est prévue en hausse alors que pour les autres viandes ce serait une baisse de la consommation. Inutile de dire que le marché d’exportation sera alors sollicité pour écouler les surplus de production. Le commerce international viendra donc soutenir les prix ou à l’inverse les plomber s’il n’est pas à la hauteur des attentes et surtout des surplus à écouler pour trouver un équilibre entre l’offre record et la demande.