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Statistiques d’abattage aux États-Unis
Ce matin, Statistique Canada a publié les données sur les cheptels canadiens. Voici le texte intégral de Stat Can :
Au 1er juillet, les stocks de bovins, de porcs et de moutons canadiens affichaient un recul par rapport au 1er juillet 2018. À l’exception de quelques petites augmentations, les stocks de bovins canadiens sont en baisse d’une année à l’autre depuis juillet 2005. Il s’agit d’une deuxième baisse consécutive d’une année à l’autre des stocks de porcs canadiens. Parallèlement, à l’exception d’une légère augmentation observée en juillet 2018, les stocks de moutons canadiens affichent une diminution d’une année à l’autre depuis juillet 2011.
Le 25 juin 2019, l’Agence canadienne d’inspection des aliments a découvert des certificats inauthentiques d’exportation vers la Chine, ce qui a entraîné la suspension des exportations de tous les produits de bœuf et de porc vers ce pays. La période de référence de l’Enquête sur le bétail de juillet est du 1er janvier au 30 juin; par conséquent, l’arrêt des exportations de porc et de bœuf vers la Chine n’a pas eu d’incidence sur les estimations du bétail de juillet. La demande de porc canadien de la part de la Chine a été forte de janvier à juin 2019, ce qui pourrait être attribuable au différend commercial entre les États-Unis et la Chine et aux effets de la peste porcine africaine sur l’industrie porcine de la Chine. Toutefois, si l’arrêt des exportations se poursuit, il pourrait en résulter des répercussions sur l’industrie du bétail canadien.
Porcs
Les producteurs de porcs ont fait état de 14,0 millions de porcs, en baisse de moins de 0,1 % par rapport au 1er juillet 2018. Il s’agit d’une deuxième baisse consécutive d’une année à l’autre. Cependant, le niveau des stocks de porcs est demeuré 10,8 % plus élevé que celui de la décennie précédente.
Au 1er juillet, le Québec a enregistré les stocks de porcs les plus élevés parmi les provinces, comptant près du tiers du total canadien. Ensemble, le Québec, l’Ontario et le Manitoba représentaient plus de 80 % du total des stocks de porcs au Canada.
Au 1er juillet, le Canada comptait 7 740 fermes ayant déclaré élever des porcs, en baisse de 1,3 % par rapport à la même date l’année précédente. Ces fermes ont fait état de 1,2 million de truies et de cochettes, en baisse de 1,3 % par rapport au 1er juillet 2018.
Le Canada a exporté 2,6 millions de porcs au cours du premier semestre de 2019, en baisse de 4,1 % par rapport à la même période en 2018. Le recul des importations de porcelets récemment sevrés en provenance du Canada pourrait avoir été en partie attribuable aux stocks élevés de porcs aux États-Unis, qui, au 1er juin 2019, étaient à leur niveau le plus élevé depuis 1964. Les exportations canadiennes étaient de 48,7 % inférieures au sommet enregistré le 1er juillet 2008.
L’abattage de porcs a augmenté au Canada durant les six premiers mois de 2019, en hausse de 0,2 % comparativement à la même période en 2018 pour se chiffrer à 10,8 millions de têtes.
De janvier à juin 2019, la production de porcs (porcelets nés) était de 14,1 millions de têtes, en hausse de 0,7 % par rapport à la même période en 2018. Le prix moyen de janvier à juin des porcs d’abattage canadiens a augmenté en 2019 par rapport à la même période en 2018. La demande élevée de porc, principalement de la part de la Chine, pourrait avoir contribué à cette augmentation du prix des porcs d’abattage canadiens. La valeur totale de janvier à juin des exportations de porc à destination de l’ensemble des pays a augmenté de 9,5 %, et la valeur totale des exportations de porc vers la Chine a augmenté de 92,8 %.
Bovins
Le 1er juillet 2019, les agriculteurs canadiens avaient 12,3 millions de bovins dans leurs fermes, en baisse de 1,3 % par rapport au 1er juillet 2018. Les stocks étaient de 27,4 % inférieurs au sommet atteint en juillet 2005.
Au 1er juillet, l’Alberta a enregistré les stocks de bovins les plus élevés parmi les provinces, comptant 40,1 % des stocks à l’échelle nationale. Ensemble, les stocks de bovins de l’Alberta et de la Saskatchewan représentaient près des deux tiers du total des stocks de bovins au Canada.
Les producteurs de bovins ont conservé moins d’animaux de reproduction en 2019, le nombre de génisses de boucherie conservées dans les exploitations agricoles canadiennes à des fins de reproduction ayant diminué de 4,8 % comparativement à la même date l’année précédente pour s’établir à 637 800 têtes. Le nombre de vaches de boucherie a reculé de 1,7 % pour se fixer à 3,7 millions de têtes. Les stocks de veaux au 1er juillet ont augmenté de 1,1 % pour se chiffrer à 4,0 millions de têtes. Le nombre de génisses destinées à l’engraissement a diminué de 4,7 %, alors que le nombre de bouvillons a affiché une baisse de 4,5 % par rapport au 1er juillet 2018.
Au 1er juillet 2019, 72 965 exploitations agricoles ont déclaré des stocks de bovins et de veaux, en baisse de 0,5 % par rapport au 1er juillet 2018 et de 1,7 % par rapport à la même date en 2017. Les agriculteurs canadiens avaient 1,4 million de génisses et de vaches laitières dans leurs fermes, en hausse de 0,7 % par rapport au 1er juillet 2018. Au cours du premier semestre de 2019, l’écoulement total des bovins et des veaux a augmenté de 2,8 % comparativement à la même période en 2018, principalement sous l’effet des niveaux d’abattage de bovins plus élevés et de l’augmentation des exportations. Le nombre total d’abattages a augmenté de 1,3 % pour se chiffrer à 1,7 million de têtes au cours des six premiers mois de 2019, ce qui marque une quatrième hausse consécutive d’une année à l’autre. Les exportations internationales de bovins ont augmenté de 21,1 % au cours du premier semestre de 2019 comparativement à la même période en 2018, atteignant 414 000 têtes.
Le prix moyen de janvier à juin des bovins d’abattage canadiens n’a cessé de diminuer d’une année à l’autre depuis 2015. Les sécheresses survenues au Canada et aux États-Unis en 2014 et en 2015 ont obligé les exploitations d’élevage de bovins à réduire la taille de leurs troupeaux, ce qui a entraîné une augmentation importante des prix du bétail. Depuis ce temps, les stocks combinés du Canada et des États-Unis ont augmenté pour dépasser le niveau des stocks antérieur à la sécheresse, et les prix des bovins canadiens ont diminué à nouveau. Les habitudes alimentaires ont également contribué à la baisse des prix des bovins; en effet, la quantité de bœuf et de veau disponible à la consommation a diminué au fil des décennies, passant de 33,3 kilogrammes par personne en 2000 à 26,3 kilogrammes par personne en 2018, soit une baisse de 21,0 %.
Bonne journée
GABRIEL JOUBERT-SEGUIN, M.SC, CFA, CAIA
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