Aujourd’hui le 15 octobre 2021,
L’inflation dans le panier d’épicerie fait jaser, et pour cause!
Acier : Hausse des prix de 300%
Avoine : hausse des prix de 127%
Pétrole : Hausse des prix de 125%
Coton : Hausse de 110%
Café : hausse des prix de 100%
Sucre : Hausse des prix de 40%
Blé : Hausse des prix de 30%
Jus d’orange : Hausse des prix de 25%
Que ce soit la denrée elle-même. Son coût de transport; pétrole, gazoline ou diésel. Son emballage dans une boite de conserve en métal. Tout. Coute. Plus. Cher.
Et ce n’est sans doute pas terminé car normalement il y a un délais entre les prix de référence à la bourse et le moment que les prix se répercutent sur les tablettes. J’étais avec M. Zappa hier soir en onde – si vous ne le suivez pas, lui ou son émission, je vous le recommande fortement – et on jasait de truc et astuce pour contrer la hausse du cout du panier d’épicerie. En rediffusion ici : https://www.tvanouvelles.ca/emissions/a-vos-affaires
Cela m’a porté à réfléchir sur l’achat local comme mesure intéressante pour réduire la facture.
L’achat local, donc.
Acheter local, c’est investir dans notre économie. Je vous en ai déjà parlé comment le terme « encourager le magasin du coin » est un terme qui m’agace de plus en plus. Depuis un temps j’ai changé de vocabulaire et aujourd’hui j’INVESTI dans ma communauté. Je n’encourage plus le magasin du coin, j’investi dans le magasin du coin. Ce n’est pas un don, c’est un investissement. Méchante différence! Une des premières choses que j’ai appris à l’université c’est la différence entre un coût et un investissement. Un coût est simplement une dépense d’argent, de temps ou de ressources. Un investissement est une dépense qui a une possibilité de retour. Voilà la grande différence; qui dit investissement, dit RETOUR SUR INVESTISSEMENT. Ce n’est donc plus la même game. L’achat local, donc, tout le monde y gagne économiquement, avec le temps.
Acheter local, c’est investir dans nos entreprises agricoles afin d’atteindre un redistribution équitable de la richesse. Pour avoir du pain, ça prend de la farine, ça prend donc du blé, ça prend donc un agriculteur qui le fait pousser, le récolte et un commerçant qui l’entrepose. Pour avoir du bacon, ça prend aussi quelqu’un qui élève l’animal, le soigne et en prend soin afin d’atteindre la qualité que le consommateur recherche. De canneberges, des choux, une tarte aux pommes, etc. Même affaire. Cultiver la fierté de notre agriculture en rendant équitable et rentable les aliments qu’on consomme, on arrive donc à y gagner collectivement. Ça un processus qui ne se fait pas en claquant des doigts, mais au fil du temps, on y arrive.
Acheter local, c’est notre souveraineté alimentaire. C’est d’être autonome avec ce qu’on a et ce qu’on est capable de faire. Si à force d’importer des denrées qu’on peut très bien produire ici sous prétexte qu’ils sont moins cher ailleurs, tôt ou tard, les producteurs d’ici disparaitront graduellement et nous dépendront des autres afin de se nourrir. On s’dira comment ça qu’on en est rendu là….
Acheter local, c’est économique. À l’heure des changement climatiques, de la hausse exorbitante du prix du carburant, de chaines de distribution brisés, plus on est capable de réduire les intermédiaires et le transport, plus on sauve. Quand nos framboises ou notre poisson a fait trois fois le tour du monde, il y a un coût à ça. Un coût qui ne fait qu’augmenter dans cet ère post-pandémie.
L’achat local, c’est pas si fou qu’ça!
Bonne journée,
SIMON BRIÈRE
Stratège de Marché / Market Strategist
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