Bonjour, aujourd’hui le 19 février 19
- Retour de weekend de 3 jours
- Poursuite de la dégringolade des prix du blé
- Chine-USA : Autre ronde de négo qui commence à Washington
- Gouvernement U.S : État d’urgence, mais pas de ‘shutdown’
Si tu as manqué la St Valentin le chocolat est rendu en spécial.
L’exportation en panne…
C’est une des raisons principale de la faiblesse du marché aujourd’hui. Le retard s’accumule de plus en plus dans le soja et le blé. Pour les fèves, la compétition avec le Brésil devient de plus en plus grande et même si le prix brésilien est un peu plus élevé, le plus grand acheteur (la Chine) ne fait pas sonner les téléphones américains plus qu’il faut. Pour des livraisons avril, le prix US est à 353 US$ et le Brésil à 360 US$. Pour le blé, les américain offrent du blé tendre (SRW) à 220 US$ mais peu de preneur alors que l’origine vient de la Russie. Les bilans offrent-demande s’alourdissent et le marché doit s’ajuster.
La politique domine les marchés – et continuera de le faire pour les prochaines semaines, voire mois.
La délégation Chinoise débarque à Washington aujourd’hui pour un autre ronde de négo. Le plus plausible selon les experts c’est qu’ils prolongent la trêve d’un 60 jours qui nous amène au 1er mai. Donc rien de fixé ou résolu pour les semis américains – ça risque de swinger au printemps… et le rapport « ACRAGES » de juin sera possiblement explosif car l’information du rapport de semis à la fin mars pourrait être complément différente trois mois plus tard!
L’USDA se réuni vers la fin de la semaine pour son OUTLOOK annuel, cela nous donnera une mise à jour du sentiment face au secteur agricole; commerce avec la Chine, tarifs douaniers, exportations, semis 2019 et défis à relever.
Retour sur rapport du 8 février dernier
Je me gratte le derrière du coco depuis une semaine au niveau de l’utilisation pour l’élevage. Je me questionne sur la réduction de 125 millions de boisseaux lors du dernier rapport. Faites vos jokes de calvitie maintenant «gratte pas trop fort y t’en reste pas tant… ». C’est fait? Ok. Revenons. Je me questionnais sur la réduction de l’utilisation alors que les stocks étaient en baisse. Normalement, s’il en reste moins c’est qu’on a en utilisé plus. Donc pourquoi réduire la consommation? Depuis 10 ans les troupeaux (volaille, porc, bœuf) ont augmentés en moyenne de 2-3% par année, donc on est en mesure de s’attendre à ce que la consommation pour l’élevage augmente aussi. Ok oui on utilise de plus en plus de drêche (résidu de maïs via l’éthanol) mais cela ne compense pas au complet il me semble… Le dernier rapport USDA du 8 février suggère une baisse de -1.7% sur la demande pour le feed par rapport à il y a deux ans tandis que le programme d’éthanol lui progresse de +2.6%. La drêche (ou DDG – Dried Distilled Grain) représente environ 30% d’un boisseau de maïs et donc on extrapole que les DDG progresse de +0.78%.
Donc la baisse de -1.7% et la hausse de +0.78% est inexplicable. Marge d’erreur? Oui ok… Par contre réduire la consommation tout court alors que le nombre d’animaux est en hausse de 7% par rapport à la même période en 2016-2017 m’apparait louche.
Oui c’est des « petits » pourcentages, mais quand la demande atteint des MILLIARDS de boisseaux, cela fait une grosse différence sur les bilans.
Est-ce que je réponds à ma question? Non. Personne peut y répondre en fait…
Je continu à me questionner, mais si jamais le prochain rapport ajuste le tir je serais moins surpris.
Autre question : est-ce que les Canadiens font les séries?
- Oui
- Non
- J’men fou je viens de Québec et je vis dans le passé – GO NORDIQUES.
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