Aujourd’hui le 8 février
Rapport USDA : Thank u, next.
Rapport USDA de février aussi palpitant que deux valium pis une camomille. Peu de changement, peu d’étonnement, peu de variation de prix à la bourse. Les inventaires américains sont restés presque inchangé avec des modifications sommes toutes mineures pour la demande; un peu moins de consommation mais rien qu’on n’avait pas vu venir.
En Amérique du Sud, c’est l’Argentine qui inquiète plus le marché avec une autre révision à la baisse de la production. En début de saison il y a quelques mois à peine on prévoyait une récolte de 51 million de tonnes, mais au fur et à mesure que le temps s’écoulait et que les nuages disparaissait, la récolte s’est détériorée. Trop chaud, trop sec. Actuellement l’évaluation est rendue à 41 million de tonnes, soit une baisse de 20% par rapport aux attentes du départ. Ce n’est vraiment pas une bonne année pour l’Argentine. Par contre son grand frère Brésilien est en business. L’année dernière la récolte au Brésil n’était pas si hot que ça, mais cette année c’est parti pour être un home run. L’an passé; production de 129 million de tonnes. Cette année; production de 153 million de tonnes. C’est embêtant car on met l’emphase sur l’Argentine qui produit 40 million de tonne et passe (presque) sous silence la production record du Brésil qui est 3-4 fois plus grosse. Disons qu’en termes québécois, c’est comme si on nous parle d’une mauvaise récolte à Métabechouan, alors qu’on a un record de production en Montérégie. Ok, j’exagère un peu. Mais bon. You get it.
Dans le blé les inventaires mondiaux sont encore en hausse. C’est un peu une luck cette année car avec la situation en Ukraine on craignait le pire. Une luck de mère nature car autour du globe les conditions météos ont été généralement favorable. Europe, Argentine, Canada, Australie, Russie. En fait la Russie a une récolte record de presque 100 million de tonne, mais plus difficile à exporter. M’enfin, la peur de pénurie alimentaire à l’échelle planétaire est écartée pour le moment. C’est la raison pourquoi le prix à chutée de moitié par rapport au printemps dernier.
Les tableaux :
Stocks américains
Production Sud-Américaine
SIMON BRIÈRE
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