Aujourd’hui le 28 septembre 2021
Un peu plus écono-lettre qu’agro-lettre aujourd’hui. Why not.
Tout t’ça pour ça.
Les élections sont passées; un gouvernement minoritaire Libéral. 600 millions de dollars pour copier-coller les résultats de 2019. Cette élection aurait vraiment pu être un courriel, en CC tous les canadiens qui peuvent voter. Tout t’ça pour ça.
Municipal maintenant, c’pas ben ben mieux; on a le choix entre notre bon vieux Denis Coderre au Madame Plante. Exactement comme en 2017. Quatre ans plus tard, même affaire, tout t’ça pour ça.
Le Canadiens de Montréal ont recommencé à jouer au Centre Bell hier soir. On a échangé la moitié de l’équipe, on est allé chercher des nouveaux joueurs pour remplacer ceux qu’on a perdu. Plein de nouveaux visages. On a viré l’alignement au complet sans qu’on puisse vraiment dire qu’on est meilleur. Au moins on a encore Carey, tout t’ça pour ça.
En 1995 Jacques Parizeau voulait régler les problèmes du système de Santé.
En 1998 Bernard Landry voulait régler les problèmes du système de Santé.
En 2003 Jean Charest voulait régler les problèmes du système de Santé.
En 2014 Philippe Couillard voulait régler les problèmes du système de Santé.
En 2014 On s’disait « un médecin, ça va ben marcher! »
En 2015 « LOL »
En 2018 Francois Legault voulait régler les problèmes du système de Santé.
En 2020 la Pandémie
En 2021…. Tout t’ça pour ça.
L’économie maintenant. On a disons-le donné un sacré coup de barre au finances publiques avec toutes les dépenses – certaines nécessaires, mais beaucoup ont été FRIFOLES et IRRESPONSABLE à mon avis dans un souci politique pour acheter des votes. Crise sanitaire, oui. Filet social, aussi oui. Sauver des vies, oui bien sûr. Est-ce que les gouvernements et indirectement les banques centrales en ont peut-être (trop) fait économiquement, sans doute. Je ne rentre pas dans les trucs de complotistes ou de critique de quoi que ce soit. Je regarde l’état des coffres, de l’économie, point.
Jamais dans l’histoire l’augmentation des masses monétaire a jumpé autant; au Canada comme ailleurs. On a pompé du fric dans le système, avec une insouciance alarmante. Oui c’est un peu mon avis. Un méchant pari très risqué qu’avec la main magique du temps on va créer assez de croissance pour retourner à l’équilibre. Un bobard, une histoire de pêche tout ça… Les banques centrales sont déjà coincées entre une inflation galopante, qu’ils définissent comme transitoire, mais ne disent pas combien de temps cette transition prendra de temps. Il y a actuellement plus d’inflation (4.1%) que de croissance du PIB (-0.3%). Oups.
Masse monétaire : la machine à imprimer du fric.
Inflation :
Croissance du Produit Intérieur Brute (PIB) :
Après bientôt deux ans de pandémie, on va avoir une solide côte à remonter. Un côte qui ne sera pas facile à pédaler et les ‘jeunes’ sont mieux d’avoir des bonnes cuisses. Des milliards et des milliards de dettes à rembourser; mais la dette du gouvernement c’est en fait la dette du peuple. Pour la régler, il faut se serrer la ceinture (réduire les services, austérité) ou augmenter les taxes.
Dans un Canada ou il y a de moins en moins de travailleur (population active), et ou l’immigration est un enjeu important, je me demande bien comment ou va splitter la facture de la pandémie. Y’a moins de moins de monde pour payer l’bill qui est de plus en plus gros.
Population Active :
Anyways, ce que j’essaie de dire c’est qu’avec des centaines et des centaines de milliard emprunté, dépensés, flaubés, investis, appelle comme tu veux, mais la dette est réelle et monstrueuse…
Faque deux ans plus tard : dette, inflation, pénuries, grèves, faible croissance, urgence climatique, des maisons pas achetable, etc…
Tout t’ça pour ça?
Trump disait : “Coronavirus Cure Cannot ‘Be Worse Than the Problem Itself” qui veut dire qu’il ne faut pas que le remède soit pire que le mal. Ce qui sortait de sa bouche ressemblait souvent à une diarrhée verbale, mais parfois il y avait un brin de vérité.
M’enfin.
Tout t’ça pour ça?
On verra bien, restons optimistes et ayons confiance en nous-même, qu’on trouvera les solutions aux challenges qu’on fait face. On est résilient.
SIMON BRIÈRE
Stratège de Marché / Market Strategist
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