Aujourd’hui le 21 octobre
- Progression des récoltes EN AVANCE
- Bases d’exportation RICHES
- Météo BOF
- Semis Brésil RETARD
Tout ça sur le Tube :
J’ai pris deux jours de congé hier et lundi. Quel bonheur. J’avais pas tant pris de congé depuis l’hiver passé et ça tombait bien. L’équilibre, on l’oublie des fois. Ça m’a permis d’aider grand-père et c’était drôle de le voir – Grand’pa est un vieux de la vielle qui prenait pas toujours ses congés…. Je le voyait hésiter à me dire merci pour le coup de main, ou me traiter de moumounne parce que j’avais besoin d’un break. Il m’a dit merci. Je lui ai quand même buché 8 cordes et débouché ses gouttières. Pis il est content de moi voir. Moi aussi. À deux mètres de distance, dehors.
Sinon la bourse continue d’être forte, autre hausse des prix aujourd’hui. Les tendances sont positives ; l’analyse technique, les bases riches, les spreads serrés, l’exportation full pinne. Oui d’autre segments tirent de la patte comme l’éthanol, mais le marché ne semble pas s’en préoccuper plus qu’il faut.
Il y a une expression qu’on se dit entre nous à Chicago. En fait, il y en a plusieurs. Prenons en deux.
- You have to keep feeding the bulls (bears). Ça veut dire qu’il faut toujours plus de nouvelles, plus de nouveaux éléments pour poursuivre la direction d’un marché. Dans le cas d’un marché haussier (bullish) il faut plus de nouvelles positives ; comme plus de demande, ou un moins bon rendement, par exemple. Il en faut plus, toujours plus pour pouvoir espérer une hausse Appliqué à la situation actuelle, il faudrait – PAR EXEMPLE – encore plus d’exportation pour espérer que les prix continuent à progresser. Ou une mauvaise récolte sud-américaine. C’est-à-dire des éléments de marchés qui ne sont pas encore ‘connu’
- It’s bullish (bearish) until it’s not. Ça parait niaiseux à priori, mais pas tant quand on y pense. Ça veut dire que le marché est positif (rallye) jusqu’à temps qu’il ne le soit plus. Duhhhhh. C’est comme un élastique, on peut l’étirer l’étirer l’étirer mais un moment donner il n’y a plus beaucoup d’espace pour l’étirer encore plus. Ça ne veut pas dire qu’il va péter, mais qu’un moment donné l’équilibre de prix entre l’offre et la demande va se stabiliser, et peut-être reculer un peu.
Bref, avec le marché actuels et mes expression du parquet à Chicago, on prend un peu de recul…. On se dit que c’est positif pour le moment, qu’on continue sur cette route mais on regarde de près les indications soit fondamentales ou techniques qui suggèrerait que l’élastique commence à être au max. C’est plus art que science, mais quand même, des fois c’est palpable sur les marchés financiers.
Bonne soirée !
SIMON BRIÈRE
Stratège de Marché / Market Strategist
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