Aujourd’hui le 2 novembre,
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Si tu es capable de lire ça : tu sais t’adapter (*ou tu es complètement dyslexique) (**tu es aussi bilingue).
Aujourd’hui sur le Tube : Progression des récoltes, élections, spéculateurs, dollar CAD.
Ça va bien aller? Non.
Pu capable. Au diable ton arc-en-ciel. On va s’adapter, ça j’accepte. Je n’ai jamais aimé le slogan ça-va-bien-aller, ça sous-entend une lassitude énorme. Ça remet le pouvoir décisionnel dans les mains des autres. Ça déresponsabilise. Ça va bien aller, LES AUTRES vont régler tout ça. Le temps va faire les choses, les gouvernements vont nous torcher le cul. Rien à faire, donc, pas besoin de me botter le derrière à trouver des solutions. Pas besoin de travailler, ou de mettre des efforts, ça va se régler comme par magie. On attend, assis sur son steak comme un bonhomme qui attend son chèque du premier du mois. Ça, moi, j’pas capable. Je n’ai pas été élevé comme ça. Ça ne veut pas dire de partir dans n’importe quelle direction comme une poule pas de tête, mais juste de prendre les choses en main et de s’adapter. Devenir un peu plus autonome, mettons. Au début je me disais, okay ça-va-bien-aller je ne trippe pas sur le slogan mais ça ne donne rien de se choquer. Si ça peut réconforter certains (avec un faux sentiment de sécurité) pourquoi pas. Ça-va-bien-aller, avec un verre de lait chaud avec du miel, et un peu de PCU kin toé.
Remplacer le slogan et dire qu’on va s’adapter ouvre un monde de possibilité et d’opportunités et de créativité.
Alors, oui, ON VA S’ADAPTER.
Vivre à la campagne.
J’ai délaissé ma ville pour m’éloigner. J’aime de plus en plus ça. Mais vivre à la campagne ça veut aussi dire qu’il y a d’autres défis. Exemple, en ville quand il y a deux trois flocons pis un peu de vent les gens oublient comment conduire. Une gang de bozos sur les routes qui fait 2 heures de bouchons de trafic sur le pont. À la campagne, deux trois flocons pis un peu de vent ça veut dire que tu perds l’Hydro. Mais là aujourd’hui avec la technologie… plus de courant… plus de télé. Plus de wifi. Plus d’internet non plus, le modem est branché. Pu de téléphone non plus, le téléphone est maintenant sur les zinternet (IP). Premier réflex, check avec le voisin, d’un coup c’est juste moi. Ugh, c’est la région au complet. Alors qu’est-ce qu’on fait? On se dit ça va bien aller pis on va se bercer dans chaise en attendant Hydro? Humm… Laisser mon destin dans les mains de quelqu’un d’autre pis juste attendre? HAHAHAHAHA – non. Alors on passer en mode solution, système D, prendre ses propres décisions, s’adapter à un environnement qui change. Embarque dans le char, fly au village, je m’achète une génératrice, j’en avais pas. Juste une petite 1500 pour rouler l’ordi, l’écran, le wifi pis le téléphone pis une lumière. Bon, ce n’est pas le Prix Nobel de la débrouillardise, mais ça cadre dans le concept du on-va-s’adapter. Le voisin me trouve crinqué, mais guess who est en train de chialer contre Hydro pendant que moi deux heures plus tard je suis opérationnel et j’avance avec mon coton ouaté, mes grosses pantoufles mon poêle à bois pis une odeur de 10W-30 qui ne part pas de mes mains? Bingo.
Encourager le magasin du coin?
J’ai arrêté « d’encourager » le magasin du coin. Au diable ça aussi. Depuis un temps j’ai changé de vocabulaire et aujourd’hui j’INVESTI dans ma communauté. J’investi dans le magasin du coin. Ce n’est pas un don, c’est un investissement. Méchante différence! Une de première chose que j’ai appris à l’université c’est la différence entre un cout et un investissement. Un coût est simplement une dépense d’argent, de temps ou de ressources. Un investissement est une dépense qui a une forte possibilité de retour. Ah, ha! Le retour sur investissement, voilà! Dépenser une piasse si ça te permet d’en faire (ou économiser) deux ou trois de plus, ou sauver le double du temps c’est rentable. Un quatre roue acheté sur Kijiji avec le cash de la PCU? Dépense. Un nouvel équipement qui te permet d’augmenter l’efficacité? Investissement. Anyways…. Avec la pandémie qui sévit, je suis de plus en plus conscient de l’achat local ; produit, service, agriculture ou transformation. Ce n’est pas juste une question de vocabulaire; encourager vs. investir. C’est une question de mentalité au complet. De changer certaines habitudes, remplacer le ça-va-bien-aller par on-va-s’adapter. Investir dans ma communauté ce n’est pas de la charité. Une piasse investit dans le magasin du coin ça veut dire que Charles, l’entrepreneur local a une job. Une job gratifiante, bien rémunérée qui ramène des impôt ici au Québec/Canada et permet d’envoyer ses enfants à l’école et d’offrir des cours de piano à sa fille pis son gars d’avoir des patins pour cet hiver. Charles veut rouler une business, il ne veut pas quêter un trente sous à la lumière rouge en pour qu’on « l’encourage ».
Bonne soirée!
SIMON BRIÈRE
Stratège de Marché / Market Strategist
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